Diabète et troubles psychiatriques : quels liens ?
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Diabète et troubles psychiatriques : quels liens ?

Diabète et troubles psychiatriques semblent être liés. En effet, plusieurs données scientifiques démontrent que ces maladies se corrèlent et surviennent les unes avec les autres. Cette association de pathologies rend les traitements difficiles à suivre et peut amener à des complications ainsi qu’amplifier les douleurs physiques.

Il est donc important de comprendre les liens qui existent entre le diabète et les troubles psychiatriques et de connaître les solutions qui s’offrent aux patients pour lutter contre les maladies ainsi qu’augmenter leur qualité de vie et leur espérance de vie.

Quelles conséquences psychologiques du diabète ?

Qu’est-ce que le diabète ?

Le diabète est une maladie chronique liée à un dysfonctionnement du pancréas. L’organisme ne disposant plus suffisamment d’insuline, la glycémie ne se régule plus correctement. Il existe plusieurs types de diabète :

  • Le diabète de type 2 : est déclenché par une irrégularité provenant de l’insuline. La grande majorité des diabètes sont de type 2, généralement provoqué par une forte prise de poids et un manque d’activité physique.
  • Le diabète de type 1 : est provoqué par une faible production d’insuline, qui doit donc être administrée par traitement médicamenteux. Les causes ne sont pas connues mais l’hérédité, la prise de médicaments particuliers ou l’appartenance à un groupe ethnique à risque peut favoriser l’apparition du diabète de type 1.
  • Le diabète gestationnel : provient d’une hausse de la concentration de glucose dans le sang durant une grossesse. On appelle cela l’hyperglycémie. Il n’est pas encore question de diabète, mais c’est un phénomène à surveiller afin d’éviter de déclencher la maladie pendant ou à la suite de l’accouchement.

Le diabète : facteur de maladies psychologiques

Une personne diagnostiquée diabétique peut ressentir une multitude de sentiments dont la peur de la maladie et des conséquences qui y sont liées. Ce qui peut déclencher plusieurs troubles psychologiques ou augmenter ceux déjà présents chez le patient. Une grande partie des diabétiques présenteraient alors des maladies psychiatriques, telles que :

  • L’anxiété : cette dernière étant souvent liée à l’angoisse de souffrir d’hypoglycémie ou des douleurs provoquées par la maladie, le diabète est souvent synonyme d’angoisse et de stress.

  • La dysphorie : cette maladie se manifeste sous forme de sentiment d’insatisfaction, de perte de motivation ou de tristesse de façon temporaire ou sur le long terme, ce qui peut amener à une dépression.

  • L’irritabilité : l’humeur d’une personne diabétique peut varier selon son taux de glycémie (exemple : impatience, irritabilité, mauvaise humeur, …). De plus, les traitements médicamenteux liés au diabète peuvent être source d’exaspération.

Troubles psychiatriques : facteurs de diabète

À l’inverse, les troubles psychiatriques peuvent entraîner l’apparition ou des complications du diabète. La maladie demande en effet une alimentation saine, de l’exercice physique et une prise en charge surveillée. Un trouble mental, comme une forte dépression ou la schizophrénie, pourrait alors empêcher le patient de suivre correctement son traitement.

Les données scientifiques ont démontré que la dépression avait un fort impact négatif sur la vie d’un patient diabétique. À savoir que les risques de déclencher une dépression sont trois fois plus élevés chez les diabètes de type 1 et deux fois plus élevé chez les diabètes de type 2 que chez la population non diabétique.

De plus, la schizophrénie est également une maladie souvent associée au diabète. Une mauvaise hygiène de vie additionnée à une prise en charge difficile à mettre en place du fait d’une instabilité mentale peut entraîner d’autres pathologies comme le diabète, d’autant plus difficile à traiter ce qui amène à de multiples complications.

L’espérance de vie se réduit alors chez les personnes atteintes de troubles psychiatriques. Les maladies en elles-mêmes favorisent cette surmortalité mais aussi les pathologies qui en découlent comme l’obésité ou le diabète.

À cause de tous ces troubles, le patient risque de développer un “épuisement diabétique” qui le plonge dans un cercle vicieux de démotivation et de complications.

Mieux vivre avec son diabète

Appliquer les traitements de bases

Les personnes atteintes de diabète suivent un traitement à peu près similaire à celui des patients atteints de maladies psychiatriques. Il s’agit de mettre en place une bonne hygiène de vie, ce qui inclue une alimentation saine, de l’exercice physique et une bonne prise en charge médicale avec un suivi régulier.

Le diabète, étant lié aux facteurs psychologiques, est une maladie qui a besoin d’être encadrée physiquement avec la prise de médicaments et de traitements adéquats mais aussi psychologiquement pour éviter au patient de sombrer dans l’anxiété ou la dépression par exemple. Le soutien et les conseils sont une partie importante du suivi.

Le stress : facteur de risque

Le stress peut être un facteur à risque pour les personnes atteintes de diabète. Le stress chronique peut en effet agir sur le taux de glycémie et déclencher des habitudes malsaines (exemple : fumer, manger peu sainement, faire peu d’exercices physiques, une consommation d’alcool excessive, etc…).

Pour évacuer l’anxiété liée à la maladie et pouvant entraîner des complications psychologiques, il est nécessaire de trouver des solutions pour aider l’organisme à libérer les hormones en cause notamment du stress chronique, et pouvant augmenter le risque de maladies psychiatriques.

Nos pratiques pour se relaxer

Les techniques de respiration

Les techniques de respiration sont de très bonnes méthodes pour diminuer le stress. La respiration profonde par exemple est une technique facile et rapide à pratiquer pour évacuer l’anxiété. Elle va permettre de libérer l’esprit et de donner un rythme apaisant et régulier à l’organisme. Pour pratiquer la respiration, il faut :

  • trouver une surface plate ;
  • éviter de croiser vos membres et de vous recroqueviller ;
  • respirer lentement ;
  • exhaler profondément ;
  • et reproduire l’exercice pendant une vingtaine de minutes.

La méditation

La méditation est une également un excellent exercice pour se détendre et faire le point sur soi. Le travail du corps et de l’esprit pourra aider à canaliser les peurs et les angoisses chez les patients. Cet exercice doit être pratiqué quotidiennement durant 10 à 20 minutes, il existe plusieurs formes de méditation avec différents niveaux de maîtrise.

La flottaison en isolation sensorielle

La flottaison en isolation sensorielle est une pratique aujourd’hui reconnue pour ses bienfaits anti-stress. Le patient s’installe alors dans un caisson d’isolation sensorielle, qui permet d’entrer dans un instant de calme et de sérénité absolue. Le sel d’Epsom permet de flotter et de se laisser porter par l’instant pour s’écouter et écouter son corps.